« Du désespoir social à l’amour désespéré : le cas de Michel dans Les Deux Étendards de Lucien Rebatet » – Maxime Berges
En 1952, Lucien Rebatet publie dans l’indifférence générale son « roman monumental » Les Deux Étendards [1]. Long de plus de 1300 pages, il suit l’évolution de Michel, un jeune lyonnais qui rejette son héritage petit-bourgeois et catholique pour vivre l’expérience parisienne du début des années 1920. Il côtoie les surréalistes, multiplie les aventures amoureuses avec des prostituées,…